Trentenaire Parisienne et Zen

C’est mon cas ! Je ne pense pas être la seule sur cette planète. C’est une « pièce rapportée » on va dire. Il est entré dans notre famille en épousant ma cousine. Pourquoi abruti ? Quelqu’un qui se croit au-dessus des autres alors qu’il n’a rien fait de sa vie. Sans Papa-Maman et leur portefeuille garni il serait peut-être à la rue qui sait ?! (moi méchante non ? mais réaliste !). Quelqu’un qui sort à longueur des énormités à tel point que ça nous fait bien marrer avec mon Homme.

Les repas de famille sont assez compliqués et l’ambiance un peu ennuyeuse surtout qu’en général, on est assis pas trop loin.

Je ne peux rien y faire hélas si ce n’est l’ignorer. Lui dire bonjour et au revoir par politesse et ce sera tout. Je prends beaucoup sur moi mais je n’ai pas le choix. Du coup les grands repas de famille, on fait le strict minimum du quota ! On préfère voir les gens qui comptent pour nous en petit comité. Ne plus aller à ces grands repas causerait un accident diplomatique surtout vis-à-vis de ma grand-mère âgée qui se réjouit de ces festivités quand tout le monde est réuni.

Et oui, on ne choisit pas sa famille et l’Amour rend aveugle je dirais pour ma cousine assez effacée et réservée (le seul qu’elle ait connu).

Crédit photo

Le week-end a été  bien printanier. Le soleil et la chaleur étaient parmi nous. C'était bien agréable.Et cela se lisait dans les rues, sur les visages. Les terasses parisiennes étaient bondées. Les gens attablés avec leur lunettes de soleil visées sur le nez.

Samedi après-midi nous avons fait un stop chez un glacier connu vers le Palais Royal.Le serveur, quasi seul en salle,était sous l'eau lepauvre. A tel point qu'il en devenait désagréable... Comme cela fait du bien au moral, à notre humeur... pourvu que ça dure...

La circulation était  un peu dense. Nous étions zen et prenions le temps d'admirer cette jolie ville qu'est Paris: cette architecture unique pour qui des gens font des milliers de kilomètres... Nous avons tendance à l'oubier et à nous focaliser sur les inconvénients de la grande ville...

crédit photo

Petite j’adorais écrire et envoyer des cartes postales à chaque vacances j’en envoyais à ma famille, à mes copines. J’avais toujours cette petite pensée aux gens. Je racontais des banalités biensur:que j'allais bien, du temps, ce que je faisais, des anecdotes parfois. En grandissant et avec l’arrivée des nouvelles technologies, cette pratique se perd. Et c’est bien dommage! C’est vrai qu’avec les téléphones il est plus rapide (et moins coûteux ?!) d’envoyer des nouvelles par texto, d’envoyer une photo ou encore les deux sur les réseaux sociaux.

Aujourd’hui quand je reçois de rares cartes postales, cela me fait sourire et surtout cela me touche beaucoup ! A l’ère des nouvelles technologies, que quelqu’un daigne acheter une carte postale, écrire à la main (oui car nous écrivons de moins en moins ! On tapote ou frôle des claviers), timbrer et poster le tout, cela fait bien plaisir ! Le côté personnalisé et personnel qui fait plaisir…

Crédit photo

Le 8 mars est la journée de la femme. Pour ma part, j’ai eu une éducation où la place de la femme est plutôt mise en valeur pour ne pas dire, "famille matriarcale"! Mes parents m’ont toujours encouragés (pour ne pas dire poussés) à être indépendant, libre dans mes choix…Mon père qui a faire de grandes études cela allait de soi que ses enfants fassent des études supérieures et occupent une position sociale confortable. J’ai hérité de son côté studieux, scolaire. Maman n’a pas eu la chance de faire des études pour des raisons familiales. Elle a fait des boulots alimentaires avant de se marier avec Papa.  Suite à une reconversion, elle a tout appris sur le tas. Revenant de loin, aujourd’hui elle s’est bien rattrapée tout en élevant ses enfants. Elle cuisinait (cuisine toujours!), nous a appris à cuisiner, à nous débrouiller seule… Un joli parcours en somme. Et quelle fierté dans ses yeux quand je me suis mariée (je suis l'ainée). Son prochain bonheur très attendu sera d’être grand-mère je pense…  Elle me rend fière aujourd’hui !

Crédit photo

Quand on entend pole dance, on pense souvent aux strip-teaseuses, aux danseuses de cabaret. Cela fait un mois que j’ai commencé et je découvre un sport très complet très physique. A l’issue de la séance d’1h30, je suis lessivée. Ce n’est pas la même fatigue qu’à l’issue d’une séance de cardio (type Gym Suédoise). J’ai sollicité d’autres muscles : ceux du haut du corps (bras, épaules…), les abdo. Gainer est le mot d’ordre !

Je n’ai pas le physique de la fille sur la photo, ni sa musculature ni son niveau mais j’y travaille!

En tant que débutante, on a envie de faire de jolies figures mais il faudra attendre quelques séances. On regarde alors les autres avec admiration. On est béat devant les démo de la prof.

On regarde aussi le physique des filles (que des filles là où je pratique) plutôt fines musclées et qui ont un certains niveau…et plutôt que de complexer cela me motive à avancer ! L’ambiance est très sympa, bienveillante et pas du tout dans le « m’as-tu vu » !

Quelques bienfaits du pole dance :

-          Aide à  lever nos complexes : on pratique en short et débardeur. (Grande épreuve pour moi qui ne porte jamais de short !)

-          On se muscle les abdo et les bras

-          Amélioration de notre coordination

-          Augmentation de la souplesse, grâce

-          On pratique le lâcher prise: moi qui réfléchis beaucoup cela me fait du bien !

crédit photo

On le dit riche en magnésium, en fer en tout ce que tu veux. Il accompagne, réconforte à lui tout seul, tout nu, dégarni. Un compagnon dont je ne pourrais me passer! Je le préfère blanc (les puristes diront qu'il n'est pas authentique). Je l'aime en coeur fondant ou encore ses tablettes! Je l'aime bien aussi originaire de Belgique bien riche. Je suis addict!Je savoure ces moments avec lui. Je fonds littéralement!

Oui le chocolat mon compagnon à vie!

credit photo

Cette pause-boulot me permet de faire le point sur ma courte carrière. Dérouler mon CV devant les recruteurs après l’avoir mis à jour m’oblige à reprendre chaque expérience, revenir en arrière, avec les bons et les mauvais souvenirs qui s’y rattachent. Même si j’essaie au maximum de ne garder en tête que le bon côté de ces expériences, certains mauvais aspects refont surface et en particulier pour mon dernier poste.

Je me rends compte qu’un  manager a la capacité de te faire monter, t’élever, te faire progresser. I est censé voir ton potentiel, tes compétences, tes envies et doit faire en sorte de les réaliser comme il peut en prenant en compte ses contraintes et la stratégie de l’organisation.

A côté de cela, tu as des managers parachutés à leur poste sans aucune notion managériale. Aucune intelligence, valeur humaine et parfois même pas de compétences techniques. Ce sont les plus dangereux. Ceux-là ont la faculté de te détruire, de te casser. J’en ai connu plusieurs qui ne sont pas restés longtemps mais suffisamment pour que cela soit une période dure pour moi à gérer.

Malgré les difficultés rencontrées, j’ai appris et cela m’a endurcit. Le monde de l’entreprise n’est pas le monde des bisounours. Autant se forger une carapace ou savoir mettre des limites pour ne pas que cela te ronge !

crédit photo

J’attaque mon 3^e mois de recherche de boulot ou de pause-boulot devrais-je dire ?!

Je n’ai pas à me plaindre je suis dans un métier qui recrute tout le temps. Mais je souhaite un nouveau job qui remplisse mes critères : ceci, cela mais pas cela et là réside toute la complexité  de la chose peut-être… Des offres d’emploi il y en a à la pelle sur les sites spécialisés.

Je postule. Je relance la semaine  d’après voire 10 jours après quand j’ai le contact (quand on répond sur un site parfois on a pas de trace ou un mail de réception automatique).

J’ai eu droit avec un ton pas toujours des plus cordiaux :

« Le consultant vous rappellera. »

« Si on ne vous a pas contacté c’est que vous n’êtes pas  sélectionné ».

« Il est trop tôt. Les candidatures sont en cours d’étude »…

Mon petit bilan de mes recherches et entretiens :

-          On ne prend pas de risques avec les candidats : on veut quelqu’un qui a déjà fait le job dans le même secteur d’activité. Surtout ne pas donner sa chance aux « nouveaux ».

-          Sans le réseau pour ne pas dire le piston c’est difficile de décrocher des RDV…

-          Pas de place aux profils atypiques.

-          Certaines grosses entreprises ne jurent que par les très grandes écoles. Point barre.

-          On catalogue les profils sans laisser l’opportunité aux postulants de s’ouvrir sur une mission ou élargir son socle de compétences comme il le souhaiterait.

-          La prise de référence: on fait comment quand on ne s’est pas entendu avec son N+1 ?!

Avec un tel système l’inversement de la courbe du chômage va être compliqué… mais je reste positive ! La recherche d’emploi est un marathon et non un sprint. Je n'ai pas évoqué Pole Emploi.

 crédit photo

Je ne porte pas de jugement. Chacun fait ce qu’il veut cela n’engage que moi. Je suis gourmande, curieuse du palais, épicurienne. J’aime manger. J’aime partager un repas avec des gens que j’aime.

J’aime manger et j’aime aussi cuisiner dans ma minuscule cuisine. Je m’intéresse à l’aspect nutritionnel et en ce moment on peut lire beaucoup de choses ! Je ne veux pas rentrer dans les extrêmes mais j’essaie de faire attention et de mixer les produits « bons » et « moins bons ».

On entend beaucoup parler du gluten,  du sucre blanc… Je pense sauf allergie, qu’on peut en consommer en petite quantité !

La viande, le poisson, les fruits de mer, les oeufs: je ne pourrais pas m’en passer. C’est trop bon ! Je peux comprendre qu'on ait des convictions autres mais ils loupent quelque chose selon moi...

Je ne sais pas comment font les végétariens! Et les carences dans tout ça… ?!

crédit photo

Oui il faut avoir des rêves dans la vie qu’ils soient réalisables ou non.

Le mien serait d’avoir un grand logement pour avoir un bureau avec des rangements, des cadres au mur…Mon espace geek à moi !  Et aussi un dressing à la Carrie Bradshaw avec mes vêtements et chaussures de toute saison. Cerise sur le gâteau : un mannequin de couture que j’habillerais de ma robe de mariée le tout dans une mini vitrine !

Oui ce n’est pas un rêve impossible à réaliser mais surement pas à Paris ou il faudrait faire un gros gap de salaire ou sinon s’éloigner à la campagne et là non merci !

Bon j’arrête de rêver et je vais retourner à la dure réalité et  voir les offres d’emploi !

 Crédit photo